À propos
Reconstruite en 1819 et 1827, découvrez cette majestueuse église dédiée au saint patron de la ville. Elle recèle à l’intérieur des trésors remarquables tels que des grands tableaux de maîtres, pour la plupart classés « monuments historiques ».
Parmi eux on retrouve Les noces de Cana de Jean Cotelle , Le Christ devant Caïphe de Gérard Honthorst, La descente de croix de Debouloz, ou encore le tableau de Raymond Balze, Le Christ apaisant la tempête.
Ce dernier a été peint entre 1846 et 1849. En fait ce tableau n’est qu’une esquisse. La version définitive présente des personnages traités avec plus de précision dans un camaïeu de gris, et la position du gouvernail est également différente.
Contrairement aux autres tableaux connus de Balze sur ce thème, l’esquisse ne comporte pas d’inscriptions latines sur le haut de la coque. Selon l’étude Rouillac, le thème de Jésus apaisant la tempête est cher à l’artiste qui expose cinq fois le sujet aux Salons de 1849 (n°57), 1873 (n°54), 1882 (dessin n°2760), 1890 (pastel n°2533) et 1895 (n°98). Sous la protection du Christ, l’esquisse présente Saint Pierre à sa droite regardant au loin, alors que trois autres apôtres se tournent vers le Christ effrayés, le priant ou l’admirant. Au second plan, un homme tient les cordages des voiles du bateau. En 1849, Auguste Galimard exprimait son admiration dans le traitement du sujet dont la représentation est difficile et louait Raymond Balze d’avoir su peindre à la fois la tempête et le calme, ces deux contrastes formant le sujet. Pour lui, ce tableau était l’un des meilleurs du Salon et Raymond Balze un artiste prometteur.
-
Langues parlées : Français
Accès & contact
43200 Yssingeaux